Main-d’œuvre Cette année, c’est un robot qui récolte les asperges
Cinq robots Sparter développés par Cerescon récolteront les asperges sur des exploitations allemandes et néerlandaises.
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C’est parti ! Le stade du prototype est passé, c’est maintenant la commercialisation qui débute pour le robot de récolte des asperges développé par la firme néerlandaise Cerescon. Quatre exploitations néerlandaises et allemandes ainsi qu’un entrepreneur de travaux agricoles qui intervient dans les deux pays viennent de s’équiper. Avec ce robot, ils souhaitent s’affranchir des problèmes liés à la pénurie de main-d’œuvre, qui s’est aggravée avec la crise sanitaire.
Collecte de données
Après plusieurs campagnes avec les prototypes, dont un exemplaire a tourné en France, le principe de récolte est fiabilisé. Le robot est disponible en version à 1, 2 ou 3 rangs. Il détecte l’asperge enterrée, la coupe, remet la bâche en place et reconstitue la butte. Grâce à ses capteurs, le Spartan mesure l’humidité du sol en continu et collecte des données importantes sur les conditions de croissance des légumes.
Mise en caisse
La version commercialisée a bénéficié de plusieurs innovations, dont la mise en place d’un générateur moins bruyant. Les chenilles sont désormais équipées de douze roues de support afin de limiter les vibrations.
La seule main-d’œuvre nécessaire est le salarié installé sur la plateforme de tri embarquée. À partir de son écran tactile, il indique à la machine qu’il faut changer de caisse de réception. Il peut également déplacer des asperges d’une caisse à l’autre et commencer un prétri. La plateforme peut embarquer jusqu’à 1 220 kg d’asperges.
Des doigts placés sur le tapis de convoyage effectuent un premier nettoyage, notamment pour limiter le poids de terre ou de sable sur la plateforme. En effet, le Sparter récupère volontairement une certaine quantité de terre avec chaque asperge afin de limiter les blessures. Des roues en caoutchouc tournent chaque asperge pour lui donner la bonne orientation avant la mise en caisse.
Sécurité assurée
Sur son écran, l’opérateur peut suivre les images de la caméra montée à l’avant de la machine et arrêter le robot si c’est nécessaire. Par sécurité, des pare-chocs placés à l’avant arrêtent l’engin en cas de collision. En option, il est possible d’installer quatre caméras supplémentaires, dont les images peuvent être visualisées à distance.
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